69 mots, billet de mémoire.
Et je m’enivre de ta nausée.
Ô ! toi ma fleur de liberté,
Je te survis en apnée,
le cœur égrené,
traînée de satin
sous draps égorgés.
Soupirail de destin,
molleton d’un oreiller
dans un quartier lointain,
parfum divin
de mon âme en ébriété,
toi ma destinée
je te respire,
je te butine.
Tu te mutines,
je me mutile,
tu me pilles,
je suis ta pupille
jusqu’au dernier chagrin.
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