A cappella.
La caresse d’un ange
comme un chagrin intense,
trace d’un lendemain
où je t’offre en silence,
assise sur un banc,
les mots de l’absence.
Certitude et angoisse,
le cœur en rattrapage,
des vagues bercent en silence
l’entaille d’une trêve,
ronde éternelle,
enrubannée
de mes aveux échoués,
de mes rêves apeurés
où le verbe aimer se dissèque
en paroles asséchées
d’un puits sans fond.
Mon front
caressé d’une mèche d'archange,
imberbe voyageur,
ombilic
sur des cris de liberté
et d’un puis
sur tes ailes
de minuit,
baiser de lèvres voilées
d’un jardin,
je m’envole
sur un nuage blanc.
Pastourelle
sous le frêle chant d’un été,
il est l’heure,
larme infidèle,
louve à perpétuité
de nous quitter
et mon affection enrhumée
éternue sous le voile d’un regret.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres