La nudité de l'esprit.

Eh l’amie ! Pourquoi tu baves sur moi, ce soir…

Renies-tu le fruit de tes trouvailles ?

Pourtant mon sourire te sied à ravir !

Lorsque à mon bras tu t’accroches, titubante de tes déboires, abreuvée de tes illusions perdues…

Eh l’amie ! Ne crache pas dans ton écuelle où tu t’abreuves si souvent, pour feindre le désespoir!

Ma soupe tu t’en délectes, sereine comme un petit enfant, lorsque tu perds le cap et que ton radeau chavire !

Eh l’amie ! Á autrui je n’appartiens !

Je ne suis pas un chien perdu œuvrant dans tes errances !

Tu t’invites ainsi, sans frapper à ma porte !

Nul ne trouve refuge sans courtoisie, l’ombrage de tes rêves te portera conseil…

Eh l’amie ! Reviens ici ! Je n’ai pas fini !

Dans l’ennui, ensevelie, tu nies !

Folles espérances ne trouvent pas antre dans la paix !

Divaguent tes pensées noctambules !

Á bagages égarés, n’existe pas de clef !