Á rides d’ailes.
Á tire-d’aile
vogue l’hirondelle,
à en perdre haleine.
Á en brûler ses ailes,
parcours, lutine,
mutinerie du ciel,
butine
abeille de porcelaine.
Dans ton champ de miel,
un nectar, hydromel de reine,
se laissait séduire de soleil
et s’enivrer de l’absinthe d’un rêve.
Mes mains volupté de zéphyr
rompent de la pointe des doigts
tes monts,
bénir de sueur tiède
ta vallée
qui en mon nom
se baptise
elle est mitraille,
elle est frontière
où mes sens s’éteignent.
Paroles de père,
elle fut femme.
Elle est ma mère.
Iris bleutés,
regard agenouillé,
cœur d’élixir,
dos courbé,
peau marquée,
rires ensoleillés,
devoir accompli.
Elle est mon toit.
l’auberge de mes nuits.
Ma lampe d’Aladin
qui luit au loin.
Sa vallée
en jachère,
elle tombe
ses ailes,
la belle
hirondelle.
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