Abime noctambule.
Deux amies sans phrase charnelle,
une lettre qui ne peut être signée,
quelques mots négligés pour laver une angoisse.
Une caresse à l’arrache que l'on voudrait
arracher.
Cette rose blanche qu’égraine ma conscience.
Une détresse qu’on voudrait soigner
tant de larmes tendresse que l’on pourrait verser,
pour épurer cette peine
comme l’océan inonde sa propre plage
pour filtrer son sable.
Un baiser traînard parce que c’est le dernier
d’un soir.
Un reflet faiblard d’une âme que l’on
voudrait dérober.
Une main qu’on retient comme un rêve qu’on
voudrait goûter.
Un mime que l’on dessine avec la mine du
désespoir.
Les sons d’un clavier traînassent encore
quelque peu sur un écran brisé.
Oh toi ma lune ne sois pas si hâtive !
Ne m’inflige pas à nouveau cette supplique …
Fée de l’amitié laisse moi encore apercevoir
son image même si ce n’est qu'une longue traîne
noire d’un au revoir.
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