Ah ouais ! Chut ! C’est perso !
Sur la bouche une disette, manque d’amour et de baisers, je m’en vais les quérir. Le grand sorcier me l’avait promis qu’un jour je rencontrerai le prince charmant, sans déguisement, barbichette au vent, les poches percées, j’aime ça moi la bohème ! Maintenant c’est la misère, j’ai l’âme qui traîne dans les fossés de ma vie … Mes yeux verts errent, je détrousserais la terre entière, moi la pauvre bergère, j’ai égaré mon brave mouton. Par monts, je m’émerveille ci et là, je cueille les fleurs du temps, de belles aquarelles que je peindrais à ma manière. Mes savates dans l’herbe fraîche, j’arpente de piètres sentiers, la démarche haute, le regard à en vouloir décrocher la lune et les étoiles. Olé ! Sombrero et castagnettes, la tête en l’envers la gitane, le cœur en balancier, les mains sans destination, allez je balance quelques vers au passage, juste pour appâter non pas le vairon mais le lardon …
Bien sûr cette histoire n’est qu’une fiction, un rêve … Comme mes chansons qui ne trouveront jamais de bouche pour les fredonner et ça c’est trop con !
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