Âme perdue.
Des doigts se promènent dans un corsage
et se meurt l’innocence d’un gamin
au creux de ces seins,
fruits matures de nombreux lendemains.
Des tétons encore sauvages
osent frémir
sous le doigté juvénile
d’une main orpheline
qui se perd, titille.
Veule soupir
d’un veuvage,
tremblantes funérailles
d’une mémoire défunte
d’un printemps
fugueur,
dérapent des paroles
d’un verbe demandeur.
Une bouche divague,
des lèvres l’empruntent.
Une croupe railleuse
ondule en courbes joyeuses.
méandres silencieux
du plaisir des dieux.
Les yeux vers les cieux
se courbe l’écueil
d’un orgueil.
S'évanouit
l’agonie
d’un recueil
de caresses langoureuses,
sue une amante pilleuse
perlant dans un bouscueil,
mise à nu d’un salut.
Se languit
l’insolence d’un temps,
veilleur de nuits
où une gueuse généreuse
offre son corps prieur de rue.
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