Andalousie.
Nulle fièvre du monde au levant,
ni le souffle du vent
hurlant sur les hauteurs
n’ôtera ta grâce
au soleil couchant.
Déchirant le voile du firmament,
comme un fantassin
le sabre à la main,
je fends la bise
de mon armure lisse.
S’égraine entre mes doigts
une fleur de lys,
à ce petit bout de toi
je rends grâce.
Sur ton portrait au fusain
s’égaye
un brin de mon destin.
Comme l’envolée du goéland,
un sourire migrateur
s’éveille
sur tes lèvres ivres.
Et sur ma bouche,
comme le givre
s’immortalise
le dernier des mohicans.
La mer emporte au loin
l’ivresse des marins
et titube mon chagrin
sur un grand pont tremblant.
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