Aphasie.
S’enivre sous sa peau un jardin d’éden, floraison de mots sourds sous l’ombrelle de l’amour mais le manège du cœur est fragile. Aussi vulnérable que l’oisillon sur la branche, l’âme petit nid de brindilles frisonne sous le soleil d’automne. Le ciel d’un rien s’étonne et ruisselle la pluie pourpre. Valse dentelle vermeille, ensorcèle taffetas de silence le visage de la belle. Ses mains caressent ton soyeux comme le jupon d’un rêve. Le glaive du corps, le nu à fleur des sens, elle tremblote, clapotis de sève, la pâleur de son teint fait frémir ton satin, lac de cruor.
Retour aux articles de la catégorie Le puits de ma conscience. -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres