Apostrophe …
Longer le sentier de la servitude comme une envie de mordre, serrer les dents à en faire claquer l’émail, les mailles d’un tricot qui ne cessent de s’agripper à des aiguilles trop glissantes pour achever un pull qui ne tiendra jamais chaud … Vivre en apesanteur entre faiblesse et désinvolture, avoir envie de dormir dehors et d’hurler sous la pleine lune pour fendre les murs d’une forteresse défendue, il faudrait savoir falsifier un passeport pour atteindre les frontières d’une accalmie … Et ce sommeil qui crie famine ! Fade mine, un sot me veille, un seau percé où s’infiltre le saut de l’ange, le sceau de la cécité d’un être qui ne sait plus regarder d’un regard émerveillé des petites choses, ces plaisirs trop vite égarés.
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