Apothéose.
Allongée tendrement sur ma couche, je songe à ma muse. D’un regard de poète, j’ose la déshabillée … De ma plume vaporeuse, je la caresse, je lui offre toute la tendresse de mon encre bleue. Je sens frémir son corps sous mes vers fripons. Mes rimes lui soulèvent son jupon. Le souffle chaud de mes phrases aimantes ambre sa peau. Ses reins se cambrent sous les lèvres vampiriques de ma prose. Sous la criée de mes mots son corsage se délace, ses liens accrochés à mon verbe, ses seins se délassent sur la pantomime de mon poème. Mes propositions lactées subordonnent les gestes de ses mains et son dernier soupir de rose éclose appose le point final de ma poésie.
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