Avril sur un fil...
Tu es mon Groenland,
ma larme océane,
mes ailles au cœur.
Hirondelle en rappel,
tu me parles parfois,
quand le temps est trop froid.
Puis ce banc de petite lycéenne
où je redécouvre ta vie.
Sous un voile immaculé,
elle était endormie,
petit nuage blanc,
ma petite marchande de souvenirs,
ma mère.
Juste un peu de couleur sur ta joue,
l'instant d'un bouche-à-bouche.
Qu'il était beau ton militaire,
fringuant dans sa misère...
N'avoir pour détenu qu'une main retenue.
Dans ce jeu de prunelles l'enfant et le brigand.
Lavandière et lange nu,
un lé,
elle,
prémices d'une cavalcade ;
et le vent du couchant a brisé la tonnelle.
La lande ;
puis des souches...
Le temps s'est échappé des heures,
une lyre ;
puis un joug.
RachelDésir
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