Bergère de mémoire.
Caracole une valse folle
d’abeilles frivoles
d’un cœur monotone.
Une branche d’automne
sarment de vigne dénudé
où se niche un serment oublié.
Goûter au fruit automnal
des murmures de la vie égouttée.
Perlent des gouttes de rosée
de l’âme sous l’aurore gelée,
caressant givre
de larmes embaumées,
et vient s’échouer
un temple esseulé
à ses pieds.
Dans la paume de sa main,
péniche au lointain
s’ambrent gamins
des souvenirs
au triste sourire
posé sur les lèvres.
L’aumône de soupirs
sur sa bouche sevrée,
se voudrait apaiser
une brume matinale
d’un temps baptisé.
Pour faire ces quelques pas sa main dans la tienne, le rêve en conquérant d'une terre nouvelle sera fervent valet de ton cœur entrebâillé.
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