Brûlure indienne.
Bohème à l’écharpe, volent au vent nos caresses. Viens je t’emmènerai à Saint-Paul-de-Vence ! Là où valsent les larmes toutes bohémiennes. Jupon et chemise blanche en alternance d’un je t’aime. Posée sur tes lèvres de bohème la danse d'un poème à l’ancienne où ta main était mienne. Vois comme la lune est vieille mais mon cœur reste en veille il est cette aquarelle où s’enivrent tous les pastels. Les oies sauvages ont replié leurs ailes, volutes de jouvencelle leur duvet cendré a embelli le ciel. Violoncelle et lyre viennent s’exiler sous le drapé d’une poupée de satin. Un filet de pourpre sur mes paupières, mes cils crayonnent le silence d’une sauvageonne. Dégriller le couvent de mes instants perdus. La vrille de la glycine, au fin fond d’un jardin de macassars noyer la rose d’ébène.
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