La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Ça la chaloupe …

 

 

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Une gerbe et quatre saisons, frissonnent les feuilles mortes, le blé est mûr … Une orange amère, un bout de pain et une prison, la nuit héberge ses silences. Danse la dentelle blanche de ses lèvres engourdies, petit moineau, petite bouche, mangeuse de miette. Le temps des labours, un cadasson, deux trois amours, un baluchon, elle cherche un nom … La cotonnade des draps blancs a réouvert sa blessure, le frisson d’un dernier jupon pianote, touches blanches, ballet d’edelweiss.  Elle se souvient de cette vieille main posée sur ses hanches de communiante, à l’heure où les fleurs du mal se courbent sous l’impatience, sa couche n’était que chambre d’adolescente. Se poudrent d’un  rêve bleu  les paupières d’une enfant pâle à la chandelle d’une lune cendrée … Enfin goûter le colostrum de la liberté, ne serait-ce qu’un peu de paille sous le souffle d’un berger.

 

 

 

 

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11/02/2015
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