Carte postale.
Elle était recroquevillée dans la robe du temps, pauvre petite fleur pas encore éclose … Somnolente chaire une assise étriquée quatre bouts de planche où un cœur de papier s’immolait essence d’un pouls abreuvé de silence. À ses côtés pour toute compagne recluse une pomme à la soierie pourpre vierge de toute caresse. Dans son théâtre de givre où le soleil faisait deuil de mille roses fanées. Sa chevelure vacillait pages d’un recueil abandonné. Entremêlé de rimes son regard mime d’une voile marine n’avait plus de bleu pour voguer. Ses mains dessinaient les vagues à la fois tendres et sauvages, un quatrain fut son plus grand voyage. Nul refrain dans ses bagages juste quelques lignes wagons oubliés sur le quai d’une gare où le train ne s’arrête jamais. Un jeu de bohème de ces lignes de main, s’en allaient va-nu-pieds les pages blanches d’un demain. Vacille la vie, lange d'un ange, à brûle-pourpoint d’un poème bohémien s’habillent ses lèvres, à brise-misère romance s'écrit.
À destructeur de papier, réécrit le sept juillet 2016.
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