Célibat d’une robe blanche.
Bâilleuse ses lèvres doucereuses à l’heure où se couche minuit, drapé blanc d’un corsage chiné, un noir et blanc traîne encore sur un trottoir. Môme au quartier des au revoir, deux trois sanglots sur sa guitare. Quatre notes oubli d’une autre vie, jouées par temps de pluie, le vert de gris dans le regard. Gosse aux larmes tiroir, un peu de givre sur un miroir, le notre vie baptême dans un coin de mémoire. La bourgeoise à la boutonnière, l’écrin des matins gris chœur de sa chemise, mâtinent sans bruit les veilles pierres d’une masure. Cahote la neige, le cœur en appel, chahutent les flocons de neige larmes en rappel. Sans appel s’étalent les champs de blés cœur de pirate. Le chanvre et des mains usées, larbin du temps, se camoufle impunément le solfège de tes souvenirs … Et la main levée au lever de ce tous les jours, se dresse rempart le calepin de tes pas. Et la bouche prieuse aux mains jointes, un jupon bas de laine de toutes ces fièvres, le cœur s’en rappelle, ne reste qu’une chandelle au chevet de ses nuits mais colchiques en appel dans les prés à jamais gravés sur un vieux chêne leurs cœurs entrelacés.
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