Charmille.
J’ai amarré tous les bateaux du temps, toutes mes péniches sont à quai. Ont fleuri la rose et la guerre de l’autant. Je te connais bien toi la vie, j’ai fouillé tous tes recoins, le passé, le passé simple et le passé encombrant … De toi j’aurais pu en écrire un roman … La fièvre de la page blanche qui geint, la plume burin de destin. Je crois que j’ai pris froid sur ton parchemin … Pars chemin ! La guêpière, les rats et les marins ont quitté le navire par chemins de croix ou de plaisir. Le vent fouette la grand voile, des merveilles du demain je veux être le premier astre, ta première aumône du crachin du matin, ton dernier soupir à l’orée de l’aurore. La dernière écharde dans le coin de l’œil, je serai ta dernière larme poudrin de crépuscule.
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