Comme un battement de cœur fatigué ...
Les turpitudes de l’habitude comme une contre façon trop souvent déshabillée.
Les murs de l’accoutumance comme un rempart usé qu’on laisse s’effondrer.
Les sanctions d’un corps à corps comme des gestes coutumiers qu’on regarde s’effacer.
Les pleurs d’un corridor comme ces vers fugitifs qu’on récite mystifier.
Les paroles moribondes comme des lettres oubliées qu’on voudrait bien brûler.
Les caresses furibondes comme nos jeux sexués qu’on ne peut ressusciter.
Les poésies dénudées comme le verbe aimer qu’on ne sait plus conjuguer.
Les yeux voilés comme cette vieille porte qui ne fait que grincer.
Les lèvres fermées comme une fatigue qu’on aime engendrer.
Les baisers noyés comme une larme qu’on vient d'étouffer.
Les regards ensommeillés comme notre jeûne asexué.
Les sonnets de l'amour comme des ovules déjà fécondés qu'on dresse devant nous comme deux êtres désagrégés.
Les regrets empaquetés comme une malle moratoire qu’on abandonne, empoussiérée.
Mes maux sans un de tes mots comme ce poème que je clame sans être écouter.
Main dans la main comme une bible désuète qu’on jette aux oubliettes.
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