La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Compter les fleurettes …

 

 

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Le solfège des heures en nuisette ou jean rapiécé, les jours en caleçon habillés d’un costume, maquillage du temps où jupons s’endorment au levant. La petite culotte du crépuscule où la lune se décalotte. Les mois en vieux garçon du haut des quatre saisons, où balcon farceur la main dans le pantalon attendent l’ivresse du premier bourgeon. La passerelle de la Sainte Catherine  où l’Angélus gentleman cambrioleur  caresse de son gant blanc une écharpe couvre-feu d’un corsage, une coiffe sans âge où cornette se vêt de soyeuse dentelle. La Saint Valentin où quelques traînards, un flirt à la main, viennent conter fleurette sur un pont tremblant. Le safran et la brelette, la musette pleine la belette furète, un bal musette, une guinguette cornaque hirondeaux et jouvencelles. Une antienne jouée à quatre mains, du bout des doigts effleurer un tercet, quel doigté ! La terre sait … Un sonnet  vénitien de deux quatrains, une partition à doigter, des larmes versées, lave froide, où verset le Vésuve s’éteint.    

 

 

 

* Brelette : Ciboulette.

 

 

 

 

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23/12/2014
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