Couvent de cernes.
Le cœur c’est l’ardoise magique de l’enfant qui grandit, charmilles de vie. Et la feuille d’automne pourlèche nonchalante le calice de l’été. La gomme c’est le cœur à l’abandon de la mémoire du vieillard qui chavire. Quelques charpies, la route est longue par temps de pluie, la canne en appui, l’athlète s'affaiblit. Et tombent les flocons de neige sur le paysage endormi. La vie, paysanne, sillonne une poignée de tertres. Un jeu de lumière et d’ombre éponge de sourires et de larmes sur le schiste tableau feuilleté de l’école du temps. Le nourrisson à la fenêtre du passé, trémats et guillemets se dessinent sur la buée en pointillés des chiffres des années. La glycine, fleur d'apostasie borde un rebord de balcon, le live d’un mouchoir s’agite au fond d’une poche, robe de chambre de l’université de la vie.
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