Cœur de pirate.
Pourquoi faut-il que mon âme s’adresse à l’infini à des cœurs maudits, mon cœur est si fragile, trop fragile, rose d’eau je le sais … Une opportunité pour des cœurs chardons, profiteurs d’un cœur coton, me faudra-t-il nager jusqu’à l’infime meilleur, que nulle frontière ne parsème mon âme de bonheur. Si je meurs dans mes rêves trappeurs, pourrais-je une ultime fois cueillir sans peur la rose dans la roseraie d’un cœur, oh non pas un enfant de cœur ! Ces cœurs sont des cadavres où se meurt l’enfance, des pressions sur mon cœur, empereur d’un leurre, couleur de deuil. Épave d’un jardin où fleurissent les roses blanches des sentiments défunts. Ne vivrais-je jamais nulle part ailleurs que dans un ailleurs incompris. Tant s’enfuir d’un cœur guépard, départ d’un oubli où s’enfouissent milles colombes, blancheur de battements de cœur, blanchiment de mon âme doucereuse où se maudissent la sève et l’aurore, la nuit et ses ombres. Toi mon cœur tu es un malappris mais il est vrai que jamais on ne t’a appris à soigner tes maux, ni à aimer tes chevaux de bois, carrousel sans parchemin, ni à ouvrir le livre de la vie ni à bannir la bible. Demain me tendra bien une autre main et m’offrira un autre cœur aussi dur que la pierre, pierre tombale d’âme, bal de mon cœur malade et brillera l’edelweiss.
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