D’un zeste de peinture …
Un reste de goutte cuivrée suinte, or gelé, orgelet à l’orée des tes cils … Ta chevelure d’ébène leurs parle d’amour, châle de soupirs sur tes épaules, tes miettes de cheveux jouant à cache à cache, elles sont prieurs de tes courbes. Sur le rebord de tes lèvres se dessine l’amour à contre-jour. Un morceau de taffetas comme une insulte, trahison du pourpre de ta bouche, apprivoise le bas de tes reins, tafia d’un corps de femme. Les mots de tes mamelons sont le napperon que tissent les lutins de ton cœur. Tes bras balancier, tréfonds de tes maux dans l’absence de caresse, s’inventent des génies diseurs de chapelets. Entre leurs mains le cordon de ton string, violoncelle du souffle charnel et le filin de vie rompu par l’alarme de tes sens, ses perles pourléchant l’ombrage de ta peau, cri en ermite d’un frisson quémandé.
Dame vie ne se renouvèle pas … Comme la flamme elle est lueur qui s’éteint au loin. Elle est la bise qui caresse chaque matin. Choisis bien ton chemin, elle a les fleurs sauvages autour du cou, la vie. Elle est colostrum, tu es lutin suspendu à ses tétons. Et puis tiens tais-toi ! Un cierge à la main, prends son sein.
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