Délire diurne.
Une démangeaison à la cicatrice de mon poignet comme un suicide au bout des doigts de ma main droite. Je m’envole vers le haut, cette envolée où j’aperçois mes maux suicidés à travers des nuées étouffées, des gestes délibérés. Les libertés de ma conscience, je deviens libertine dans tes bras morphiniques … Bordée de mes absences se noie cette inconvenance qui martèle mon existence. Atteindre le prosaïque, d’une prose tyrannique, je m’enivre ce matin. Noble émergence d’un Titanic, titan de ma mer de feu, je quitte les fonds marins pour regagner un rivage bordélique où s’enchaînent et se déchaînent, les gémissements de mon destin. Enveloppe moi mon égérie de tes instants rieurs ceux qui se moquent de ma douleur et de mes pleurs. Sangle moi de tes liens de douceur afin de ne plus ressentir cette peur. Gifle moi de tes rimes afin de me sortir de cette torpeur ! Vauriens de vers guérissez moi de ce mal qui m’enterre !
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