Drapé d’Angélus.
Il y eut cette ivresse, celle d’une nuit d’été où nos cœurs gercés furent assemblés. Un grain de beauté sur la voûte céleste là où le soleil fait deuil et offre à la lune ses aveux de lumière. Cette main se faufilant au gré de mon corsage, dégrafant à tout vent l’amour à travers l’âge. Ce petit fruit devenu sauvage à trop boitiller sur ses tallons aiguille, à jouer trop souvent au colin-maillard de la vie. Un nu fenêtre ouverte où l’étoile du berger scintillait de promesses, centaurée sur l’oreiller, couche nacrée. Á l’aube, le regard argenté, flottait dans mes prunelles le diadème d’Orphée. Sur ta poitrine gisait un restant de musique de nos jeux interdits.
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