Elvire.
Et valse
sur l’ombre d’un soir,
ton regard,
cils de satin
balayant le matin.
Et danse paupière,
enfante dans le noir
la valse du chagrin.
Et chante
iris blanc
crayonnant dans le vent
la rivière du temps.
Et balbutient
sourcils,
Ra,
vie de nuit
où dociles
s’effeuillent
mes rêves
peuple de trêves
au creux de ma main.
Et pleure
douce larme,
râle de mes draps,
vogue myriade des heures,
du grand large
au loup solitaire.
Et soupire
ange
destinée d’elle,
où butinent
printanières
les belles hirondelles.
Et sommeille
le cœur en éveil,
nova éternelle.
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