Embryon.
On a usurpé mon indenté sur Facebook, d’écrivaine je suis devenue prêteuse de particulier à particulier, non pas emprunteuse d’amour !
Je suis écrivaine tout simplement. Je relate ici ma perception du réseau social, ghetto : Facebook.
Facebook m’a beaucoup fatiguée, je crois que j’y ai trop souffert …
Ceux qui veulent partager partageront.
Tu posais nue devant mes yeux toi la sagesse sans uniforme. Quelques drôles d’histoires tu me contais et moi je me voilais la face comme un gosse sans caramel dans la poche. Je fouillais bien dans la doublure de ma vie mais il n’y avait pas grande fortune. Alors j’entremêlais mes pensées danseuses somnambules. Je rêvais sur un rayon de lune à m’en éclater les méninges. Mais dans mes yeux il n’y avait que des dunes, le sable à perte d’horizon et le temps riait et flottait funambule comme une pendule qui a perdu ses aiguilles … Le cœur compteur fugitif comme un voleur, je comptais les heures. Je me disais bon sens :
-« Il a du chien ce bouquin là ! »
J’écris peut être par erreur les convulsions d’une autre histoire. Je me disais ce n’est peut être pas l’heure pour les mots de ma mémoire. Mes maux comme un corsage dégrafé par un violeur, le temps se faisait meneur et mon âme chantait trop nue dans les rues … Sans certificat, mes larmes de petite vertu, mes rimes se prostituaient les unes après les autres, un jour sur un trottoir, j’ai fait tomber ma plume buvard dans un caniveau … Et la rigole de mes pages blanches volait goéland de naufrage, un polar sans alibi. La la la pleure pas l’oubli … Et l’encre carbonisait mes nuits, flambées, comme le whisky de parvis s’adonne au clochard, pare-vie. Écrin maléfique de la vie, la feuille morte sur un pupitre, je m’endormais écran de vie sans artifice sous les pétards de mes insomnies, menottes de papier à mes poignets. Deux ou temps en arrière, valse éperdue au fond d’un cimetière, je devenais Gavroche, le cœur en bandoulière, l’âme en vadrouille sur les sentiers d’un arpenteur où au fur et à mesure, ma mesure était l’apnée. Himalaya quand tes pierres tremblent les cieux s’immolent. Tu sais mon petit … La vie c’est ainsi ! Et puis un jour je me suis retrouvée bohème au fond de mon lit, écrivant ces quelques petites nouvelles, ici sur mon blog ...
Porteuse d’allumettes en chocolat, j’ai voulu faire comme tout le monde créer ma page Facebook. Mais fille de campagne tu resteras pucelle d’écriture, confidence sur Facebook puces dans son lit. Comme tous les bons réseaux sociaux je te tends la main si tu me prêtes tes fesses. Maman m’a appris à ne pas manger de ce pain là … Je te kiffe mais laisse-moi te plagier chérie !
Alors voilà je leurs écrit ma thèse de l’abruti … Elle était sur ma page Facebook : « La nudité de l’esprit ». On s’est un peu moquée de moi … Pour l’honorer un peu plus, quatre ans après j’en ai actualisé mon profil et tout le monde s’est jeté dessus, « et like et partager ! ». Comme quoi il n’y pas que l’amour qui rend aveugle, Facebook aussi !
* La nudité de l’esprit c’est le nom de ma page Facebook et de mon blog aussi oh lol !
Ah oui mon blog ! Ce fameux truc où il fallait écrire que du beau, le soi-disant laid était censuré d’office. Quand mes compatriotes ont eu fouiné dans ma catégorie : « Ma petite vie. ». Ils m’ont tous dit : « Adieu l’ami ! » Et moi je me suis retrouvée toute seule sur mon esplanade, loin d’être un génie, le cœur en arrosoir de mes fleurs du mal.
Mes meilleures actualisations de mon profil Facebook furent celle ci :
1) Á tous les dragueurs qui m’envoient des messages privés incongrus. Tellement que ma boîte épistolaire en déborde … Je vais être obligée de me la piratée moi-même ! Certes j’écris quelquefois de l’érotisme mais je tenais à vous délivrer cette information :
-« Je suis frigide. »
Et de ce fait me délivrer de vos atomes crochus et de vos fantasmes sinueux.
Bises, la nudité de l’esprit.
2) "Dis maman c'est quoi un écrivain ?"
"C'est une drôle de bête qui traîne plein de hiéroglyphes !"
3 ) Quand j’écris c’est tout profond … Et quand je prose c’est tout con !
4 ) Petite parodie.
Tu sais mon ami c’est fini … Facebook a trop buggé entre nous.
Là il me fallait bien joindre l’image.
Hello ! Ello …
Ma petite thèse de l’abrutie.
Ce temps qui passe, lasse puis trépasse ! L’heure sonne, la nuit est venue, je suis nue, dépecée de ma mue … Ma muse rêvasse … Le trépas résonne ! S’enclavent passion mourante et un coup de crayon … Je suis là, dans ma main des milliards d’humains, ma tablette Samsung entre les doigts … Pourtant, je suis seule, égarée dans une voie sans issue, perdue dans cette immensité virtuelle et sanguinaire, la guerre des nerfs. Fragile humanité, existence futile, j’ai besoin d’une vraie vie, celle que l’on palpe, que l’on respire sans goutte-à-goutte. Mes mots coulent comme mon café dans ma tasse. Surtout ne pas boire la tasse ! Des regards se croisent mais nul ne s’enlace … Les liens de mes chaussures sont défaits, d’innombrables gens y prêtent attention mais personne n’ose les renoués. Mes paroles sont vues puis prisonnières dans la toile, elles n’iront pas plus loin que le bout de mon nez … Leurs frontières sont toutes tracées, des pointillés, un chemin en filigrane ! Se serrer la main, geste oublié, notre culture pleure, abandonnée, ses sanglots retentissent mais pas un seul mouchoir pour essuyer ses larmes. Le temps ne se mesure plus en seconde mais en clique, c’est comme un clic d’eau de javel, c’est plus pratique mais attention ça gicle ! On en prend plein les yeux puis c’est la cécité visuelle qui s’installe peu à peu … La souris ne court plus vers le fromage, elle préfère manger le chat … L’être humain la tient par la queue, il ne faut surtout pas qu’elle s’échappe … Sinon comment faire pour changer de profil ! C’est chouette, je reste jeune et belle, riche et intelligente, sensuelle et spirituelle mais dans ma tête tout s’enchaîne ! Est-ce que c’est cette femme aux mille visages qui se couche après minuit ou est-ce réellement moi ? A demi-fantomatique, si je ne touchais pas ma chair, je me demanderais quel est mon nom … Je peux bien quitter mon pantalon, je ne ferai pas le buzz, c’est trop tard … Le temps a fait des siennes, il a marqué mes fesses ! Je ne vous demande pas des tonnes de commentaires injurieux, ni même enjôleurs ! Je veux tout simplement savoir votre avis au sujet des similitudes d’un relationnel existentiel et d’un monde virtuel.
Sur ma page j’avais même publié ce petit texte je vous le dépose ci-dessous, même pas censuré à croire que même dans un monde virtuel la vérité est recevable bien plus que des ignominies.
-« Dis papa ! Si je t’inventais un profil Facebook. On pourrait se faire croire qu’on se connaît un peu … »
Grand événement sur Facebook !
Vente flash massive de cœurs, grand déstockage selon arrivage, de cœur milliardaire à cœur fossoyeur.
Et le sacré pouce levé de Facebook surtout n’oubliez jamais les parenthèses de son y sinon bonjour les déboires !
Á l’arme blanche se desquament les poètes.
Et moi pendant ce temps … Grande affiche en noir et blanc.
Aujourd'hui, il y une petite guerre froide entre écrivains, poètes … Moi je n'en suis pas partisane, j'écris pour mon bien être, sans fusil baïonnette … Je rime sans menotte au poignet, il faudrait m’enchaîner pour m’empêcher de phraser ! Je prose à pas chassé, chassant la guigne rêvant à la colombe et cherchant son brin d’olivier. Les bancs de maternelle, le piquet, le fond de culotte percé, les bagarres à la récrée sont âge oublié. Je pourrais peut être écrire un slam liberté d’expression, ce n’est pas être polisson, je claironne avec ma trompette de mots !
Ben si je fais des fausses notes c’est que madame langue française ne m’a pas tout enseignée. Par exemple là enseigné é ou ée, j’ai toujours été pommé ou pardon paumée avec l’auxiliaire avoir.
J’aurais tant aimé être bipolaire pour pouvoir voyager entre deux cœurs … Moi j’écris ainsi à âme ouverte dans les tranchées du cœur. Pourtant une fois on m’a dit d’écrire avec le cœur … Ben aujourd’hui encore je me demande comment j’ai écrit avant si ce n’est qu’avec mon cœur d’enfant. J’ai la nausée du goéland, celle des bras de mère.
Interlude.
Un froissement d'ailes,
un ange et une hirondelle,
métaphore de la vie,
l'envie d'une mélancolie,
sur un banc
un cœur assis
dans le blanc
de mes yeux
je vois ton ciel bleu.
Millésime
O sole mio,
allegro,
a cappella
crescendo,
il sole della mia vita,
molto,
trémolo,
alléluia.
Mes vers petite laine, une dame m’a demandé de lui écrire un poème pour son amie d’enfance en fin de vie, elle m'a dit de l’intituler : « Ma douce colombe. ». Ça a donné ça :
Ma douce colombe.
Nous avons tant voyagé
sur les ailes de l’enfance
où resplendissait
le bleu te tes yeux,
la blondeur
des champs de blés
n’égalait la beauté
de ta chevelure, voilier.
Envolée de colombes,
nos mains se frôlaient,
de nos sourires
s’engloutissait
le monde.
Notre ronde,
sous la voilette des cieux,
il y a eu nos loups de carnaval,
nos marches en sandales,
notre bohème,
trémolo,
nos rêves éperdus chandelier,
nos cartables d’écolières,
nos clandestins je t’aime
sur les bancs du lycée
à ces garçons enjôleurs.
Puis,
la vie est une lavandière,
tu sais mon amie …
Elle a blanchi
nos paysages,
attristé ton visage.
Le temps en disgrâce,
l’angélus en mon cœur écho,
ton âme en bandoulière,
du givre sur nos rires,
nos pas lissés,
mes larmes en chapelet
inondent la terre entière,
crescendo
sur mes joues,
tes jours, la pâleur de ta peau
sont mon joug,
jolie palombe.
Tout juste une allusion au mot merci … Le poème je lui avait fait parvenir en message privé.
Je ne lui demandais pas une botte de radis même pas un bol de riz … Juste un petit mot pour me remercier. Puis elle m’a affiché un commentaire sur mon mur, avec son numéro de téléphone privé et celui de son portable, super comme ça tout le monde connaît ses coordonnées ! Elle me demandait pour ainsi dire d’écrire sa bio … Je lui ai répondu j’ai peut être un peu de temps à vous accorder … Elle n’a pas donné suite … De toute façon l’écho était mort. Se faire écrire son autobiographie c’est comme faire l’amour en chemise de nuit.
Twitter a voulu spolier Facebook … Quant au grand maître Google, je t’ai mis + 1 alors viens tchater !
J’ai également créer un groupe sur Facebook se nommant « L’écrivaine atypique ! » Ben oui vous les grandes maisons d’éditions vous m’avez tellement dit que mes écrits étaient inclassables … Vous faut-il que le talent soit classer ? Moi je crois qu’il a seulement besoin d’être reconnu pour exister.
Une petite anecdote pour clore l’histoire.
Un homme d’un certain âge avait aimé mes écrits et m’avait demandé en « ami » sur Facebook. Il était même devenu membre de mon blog. Puis un beau jour une esquisse assez érotique d’un peintre m’avait tapé dans l’œil, oh pardon ! En langage soutenu avait éveillé mon acuité visuelle, c’était un couple du genre bruit sous les draps … Alors j’avais partagé l’œuvre et j’avais mis comme légende :
- « Á l’abordage ! »
Histoire de plaisanter un peu … Mais le bougre voyait ceci comme une cruauté et avait commenté :
-« Oh Rachel ce n’est qu’une image ! »
Et plus de nouvelle …
Récemment, j’ai eu le droit à son retour, le vol du vautour deux. Fait-il comme si de rien n’était ou alors peut être a-t-il réellement oublié … Forcément il a revisité mon blog étant donné que je partage pour ainsi dire que mes liens sur Faebook. S’il s’est remémoré mon bon souvenir, ben il n’y a que dieu qui le sache … Et roulez galets !
Les maux d’amour sont le refrain d’un bar, les ailes blanches du verbe aimer.
Une virgule est impartiale, elle exprime une suite ou une fuite. Tandis que le point est subjectif.. Certes il peut être temporaire ! Il est partial en sa finalité, point final ou fatal mais éphémère quand l’écrivain le malmène, le privilège du poète, des phrases contenant des propositions subordonnées, relatives et coordonnées, la balade d’une plume.
En littérature, il y a également les trois points de suspension qui laissent en suspens la suite. Le point d'interrogation qui interroge la proposition principale. Les guillemets qui mettent entre parenthèses un monologue. Parce qu’un dialogue n’a pas besoin de guillemets, ce serait à l’encontre de sa logique puisque converser c’est dialoguer et qu’il faut être au moins deux. Les deux points qui déboulent en vous racontant tout un tas de choses invraisemblables ou intemporelles. Le point virgule qui ne sait plus réguler une phrase parce qu’il ne sait plus s’il est une virgule ou un point … Et le point d'exclamation, petit polisson qui s’exprime un peu trop fort.
Les meilleurs moments de la vie c’est toutes ces petites choses que l’on fait dans un sens interdit. Un cœur qui bat … L’ennui n’est rien qu’un petit bruit qui s’estompe dans l’envie.
L’envie n’est autre qu’un vœu de vie à grand bruit.
J’écris d’un rebord de conscience pas d’archive dans le cœur.
Un de mes adages.
Si l'on te donne un coup de bâton ne le rends pas. Si il y a vermine sur ton chemin ne l'écrase pas elle rongera le bois de la trique qui t'a frappée.
Haïku.
Espérance,
le soleil glisse,
ma muse entre les branches,
quelques battements
mon cœur s’ajuste …
La caresse de l’ange,
mon âme m’enlace,
corsage.
Litanie du temps, livre blanc au grès du vent ... Le livre qu'on lit sur un visage se nomme la vie.
Cœur de blé.
S’égoutte la nuit
rosée de lune.
S’émerveille l’aurore
perle d’or.
Mon cœur est un gosse,
je le réchauffe
là au creux de ma main,
dune.
Sous mes draps de vie
il reste mon bohémien.
Une grande affiche
tout au fusain,
un môme
et ses tous petits rien,
quelques pas
sur la grève,
du sable chaud,
oh oui je rêve !
Que le monde
est beau …
You remember January …
Un bruissement d'ailes,
passent les oies sauvages,
s'inquiètent les nuages.
Remember
du train de l'enfance,
les petits-beurres,
la vie à tire-d'aile,
mille hirondelles,
ça balance,
cartons et bagages.
J'écris ce que la vie m'a enseigné les graines de son fruit.
Puis un jour j’ai eu cette envie sournoise, filigrane de partir … Toute ma vie fut sous copyright … Il y a l’art, la femme, la beauté de l’âme, d’une toile char à voile, ô ! Charre ...
Je suis l’immigrée d’une autre histoire, j’ai le cœur qui parle en braille. Tu sais mon petit la vie ça ronronne au fond d’un tiroir je crois qu’il s’appelle mémoire. Je viens de vous raconter un morceau de ma vie, écran gris sur fond noir, ce n’est pas une trouvaille peut être juste la fin d’une insomnie. Nous les mendiants du bord des lettres, quatre rimes pour un quatrain, voilà notre morceau de pain, d'un rien on comble notre faim, d'aimer le verbe et sa chaire n'est point péché de chair pour arriver à ses fins. Ce n’est pas de ma faute si tu as l’air d’un connard papier buvard moi je suis fleur bleue d’une dictée qui s’écrit dans le noir. Petit papier pour un journal, papier fusil, moi j’ai la fleur au bout du fusil. Ce n’est ne pas de ma faute si mes maux ne savent pas dire au revoir, torche dans le noir je suis dans le coaltar. Si un jour vous rencontrez mes mémoires gran’voile, dites leurs que j’ai eu un trou de mémoire dû à un accident cérébral.
Rachel Désir.
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