Encore un peu ...
Ne baisse pas le rideau du soleil, il fait si jour ce soir … Laisse encore un peu de lumière dans le coin de ma mémoire, il fait si sombre au dehors du cœur. Des élans d’amour m’emportent, aube du vainqueur, mordille moi encore un peu le lobe de mon oreille comme un aveu solitaire. Soldat apaise moi de cette guerre … Dans cette tranchée où mes courbes s’endorment, elles veulent aller au front, valseuses de bataillon, balles à blanc tirées à bout portant sur mon destin, la fleur au bout du fusil, sans arme à baïonnette, à l’épaule un fourreau en bandoulière où mon amour devient un clandestin dans la chute de mes reins.
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