Enfance blonde.
Dans tes yeux, la dentelle du verbe aimer où s’enchaînent mes vers mausolée de rêve et de poussière. De ta main ruissellent les gestes de l’univers, sur ta peau tremblote ma voile et je me largue, amarre à vingt mille lieux sous les mers. Filin de porcelaine sur l’ambre de ta chevelure, sur le layon de tes courbes, enfante divin le murmure de mes sens. Tes seins lampe d’Aladin, je délire, lyre du lagon pourpre de tes reins. Souper de galérien où s’estompe l’infantile marguerite. Parchemin, par chemins t’oublier, pars chemin !
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