Et si les mots s’enlacent …
J’ai laissé s’effiler
mes mots
sur ma bouche
et la rose
en son satin
s’effeuiller,
matin de prose.
J’ose
en mes maux
effleurer
la tendresse
et la liesse,
tes caresses
abri de ma faim
sous ta main,
cocon prénuptial,
et la fringale
de tes doigts
posée sur mes reins
souffle de hautbois
ornant ma couche.
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