Flèche de lumière, songe sacré ...
Et les violons du temps sur leur plage abandonnée fredonnent l’ombre et la lumière. Une vie de bohème au goût caramélisé, coquillage déguisé sur un sable épuisé. Dans le jardin d’un été, deux immortelles brutalisent saisons et soleils, un règne éphémère où le rêve se mélange aux prières d’anges printaniers. Le lange d’un automne berce, intentionné, le visage d’un enfant aux rides familières et au creux d’une source s’étreint un souffle éternel et la mélodie d’un hiver. Oh ! Te souviens-tu ma lune quand deux cœurs de misère brûlaient leur peine à ton clair cendré. Mes larmes émiettées cinglaient notre petit univers et au petit matin naissait un arc-en-ciel. Les sanglots d’âmes ruissellent et jalonnent nos plaies. Mais un parfum de jasmin comme une main panse notre destin.
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