Fleurs sauvages.
Les années glissade dans le bas du dos, la signature de la vie. Les heures s’enchevêtrent, les volets de jours claquent, les mois gonds rouillent et grincent. Le souffle paraphe les instants, deux ou trois strophes, se reposer paragraphe. Part agrafe le temps accroché au vent. Le cœur corsage dégrafé à ciel ouvert. Des battements, les tiens, les miens, caresse sur mes seins. Se déchire la gran’voile, la mer Égée, un pont salin, fil rouge, la mer rouge et l’adage du marin. Le vol de la mouette, quatre mains et nos amourettes, ampoules de cordage … Les écritures drapeau blanc, mes lèvres de papier quatrain de tous nos levants. Dernier tour de boussole, le roulis et les vagues, poème d’un drap blanc la rose des vents au couchant.
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