La nudité de l'esprit.

Une vie sans mélodie, bloc-notes d’une mémoire des lignes au paradis, mes feuillets dans un tiroir de table de nuit feront bien le guet du recto verso de mon encre,  j’ai refermé le carton  de mon pupitre et d'un encrier …

L’oie sauvage déploie ses ailes, des bagages plein les yeux, filigrane de ma prose libertine.

Je pars me reposer, il y a eu de bons moments, j'en ai eu des mauvais et des bien longs.

Ma plume s’en va quérir des biens moraux, auprès de ma muse je reviendrai, le cœur léger et ma peine apaisée. 

Ėden m’attend dans le jardin de l’enfance, ma prunelle se veut fugueuse d’un chemin automnal où les feuilles mortes finiront bien de mourir sans moi.