J’écris tranquille !
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Quatre heures du mat …
Je ne fais pas de math !
Je n’ai pas le teint mat …
Mais celui d’une blatte !
Tiens je fais encore des vers !
La lune déverse sa poussière …
Le marchand de sable m’est austère !
Je voudrais éreinter tes reins comme un chant prussien puis devenir absinthe de ta chair pour panser mes plaies. L’enclos de tes formes diffuses me séquestre, je deviens aveu pour mieux me glisser au creux de ton être … Ombre pourquoi es-tu si cruelle ? Tu m’infliges le terrible remord de n’être qu’humaine, d’avoir comme une envie de refus de pénétrer dans ton cœur funèbre. Cette main que je cramponne dans la mienne et mon âme qui geint et s’envole, freine ma belle … Á ces plaisirs déchus que mes nuits déchirent je ne dois ma triste noblesse qu’à la maladresse d’être somnambule consciente, un somme en bulle, en somme en bulle …
Une abnégation perpétuelle comme des gouttes de sang épinglées au seuil du paradis mais qu’on ne peut sucer qu’aux portes de l’enfer. Dévier la trajectoire, il faudrait emprunter des sentiers vagabonds mais je ne suis pas tzigane juste un peu perdue … Mes nerfs chevauchent mes veines, des chevaux au galop qu’un vide ensorcèle. Une petite voix de l’eau de là, haut delà, me dit il faut que tu dormes mon ange ! Mais le cri d’un canular me tire par les entrailles, me tiraille, tire aïe ! Vite de l’ail au su du vampire !
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