La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

L'Après.

 

 

 

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Chœur des larmes d'une nature morte le peintre de la vie sait broder les sanglots somnolents de la rose assoupie. Si l'on s'aimait en silence le temps serait un bienheureux. La vague océane veuve agenouillée devant l'engelure de la toquante. Ne sachant plus vivre hormis la transhumance d'une vie, les anges du matin la berceront jusqu'à sa nuit. Dans ses draps blanchis les chœurs de l'Armée Rouge, amnistie, le nacre du désamour, ingénue femme irisée rééditer le diable au corps aux pas de l'angel. Ferme tes yeux petit bleu, regarde la main du bohémien à l'ouvrage. La houle saoule et le bénitier du Grand Bleu cette insolence de l'innocence d'un cœur nu. Quand on n'a plus rien à vivre à deux. Que tous les gestes se ressemblent. Papier carbone les mots d'amour, la caresse Molotov, naît l'insolence de résister au temps qui passe, l'amour au pas d'un passant. La lassitude cette gosse de rue trouve la beauté de ses silences dans l'inconscience de la mémoire, licence d'une vie sans obédience. Épave lointaine la misère et la mer, la fille de joie écharde à l'œil l'once passionnelle. Chérir les rides orphelines au fond des yeux hermite le temps des cerises. Tendre la main à l'indifférence, la larme logeuse du bout des cils et dans un champ de mutilés deux rescapés, le blanchiment des faux amants, respire encore ce poumon endeuillé et la flagelle un vieux moulin...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rachel XbYJx88fsESTS.gif Désir

 

 

 



12/05/2017
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