L'art de vie.
Écrire c'est tout un art de vivre ; ça vous colle le cœur sur le filigrane d'un papyrus puis ça vous mouille les yeux et ça vous coule la bohème quand vos larmes mouillent sur un quai. Faire main basse sur les jours las en faire la dépouille d'une encre infinie. Minimum vital : deux ou trois pages à la dérive pour pourvoir à ce besoin fondamental là où le mental se noie. Engrosser la page blanche, catin de papier, pour pallier la mort du quatrain avec quatre rimes. Dans la marge, mariage bohème, les demoiselles d'honneur... Trois minuscules cherchant leur majuscule au jupon frivol. Sécheresse ombilicale perdre son fusain ombiliqué.
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