L'espérance des sanglots, esperança de sollozos.
La traversée des feuilles mortes et altesse s'enfuit la vie.
- « Mon pauvre vieux chien tu aimes encore prendre le soleil... Allez ! Viens ! On se tague une borne, histoire d'une histoire sans parole. »
Et sous cette alcôve suppléante de misère ; deux ou trois verres du malheureux, la force de survivre. Il regarde passer les oies sauvages guides d'un ailleurs. Algorithme des cieux, son cœur s'endort timide pourvoyeur.
Les gamins de Paris, le cœur à l'oubli, ont longtemps chanté cette triste mélodie.
Quatre notes sur un bout de papier,
mon beau Noël blanc a quitté sa parure ;
et si le berce encore le vent de l'automne...
D'un lâcher de feuilles mortes un sapin frissonne.
A cappella les monts enneigés fredonnent esseulés.
Ne reste déguenillée que leur ombre oubliée.
Et la femme a pleuré l'enfant déshabillé.
Et le cœur détroussé, petit ange murmure.
Petit mot de l'auteure : Amuse-gueule du temps.
Ma clope c'est le pétrole de mon âme ; sans elle je n'ai plus d'inspiration.
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