Joug d'ivresse.
Sur les lambeaux du temps aux chaînes de tes angoisses… Tous ces bénisseurs de boniments ne voient en tes yeux que disgrâce et malveillance pourtant il serait infâme d'éteindre ta chandelle. S'effeuille la larme au souffle de l'autan... Un bruissement de paupières, requiem bohème inachevé, une symphonie sur les lèvres, des mots d'amour innocents voltigeurs d'un brouillon. Tous ses gestes te reviennent, le banc de guingois à la traîne du temps, ce voile blanc où incertaine s'étale la vie. L'étal des souvenirs comme un cœur ivre…
Ailes d'amour,
strass d'un soir,
brouillon de larmes.
L'eucharistie,
immortels draps de soie
aux caressses oubliées.
Chiffonade de velours,
mains tremblantes,
papier carbone doublon d'amour.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres