La brochure.
Tu me fais silence d'un regard, détenu de macadam, peine d'un mort au fond des yeux le trépas d'un amour. L'échine courbée sous ta sentence... Antonio tu n'as plus le visage de nos dimanches. L'épaule nue, le lever du jour caressant mon dos, je ne sens plus ta main caresse sur ma peau et déjà le souffle de novembre s'étale hennés dans mes cheveux. Rimmel de nuit sur mes joues, louange sous ma paupière, un long-métrage poussière de rue, quelle drôle d'ambiance... Prunelles d'ange, j'aimais ton nu dans nos draps pourpres, ce temps court-vêtu où gosse de joie, collyre d'amour au bord de mon iris tu étais mon grand bleu. Le ciel est gris, tempo pluvieux, le corridor de l'absence encore un pas et notre chambre s'endormira. Ton jean traîne dans mes pensées, naissent les premiers flocons de neige, s'effile mon pull-over.
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