La cantinière.
Quand elle s’habile le matin, la catin … Elle se vêt d’abord de son slip petit bateau pour cacher sa misère et se faire croire qu’elle voyage, aurore de saltimbanque, sale teint, banque, banqueroute ! Ensuite elle met ses chaussettes Dim parce qu’elle veut tricher sur son pas cadencé au solfège notes de trottoirs, touches blanches bémol, et dièse en ses hanches, ses pieds sont si fatigués. Et en dernier lieu elle voile ses tétons d’un soutien gorge Titanic parce que ses seins ont beaucoup voyagé mais ils sont encore si beaux, voile de marin. Non pas de Rolex sentinelle pour écouter passer le temps, un simple monocle posé sur l’œil gauche, monologue gauche entre ses lèvres glauques, porcelaine de sentiments. Et d’un drap blanc le soir elle recouvre le bas de son dos pour sentir le souffle de la sainte vierge, vague de grand mât sur sa croupe pour prétendre que le bon dieu baptise encore ses reins, majestueux sal. Allez … Allez ! Arrêtez … Arrêtez cette musique de rue, Sal !
* Sal : « Fleuve de Russie, affluent du Don par la rive gauche. »
Voyez en ce texte un soutien à ces femmes, sal est un des bois de charpente ou de construction les plus utilisés en Inde, avec un grain grossier et une certaine dureté, une couleur claire fonçant lorsqu'elle est exposée. Le bois est résineux et durable, et n'est pas très adapté au polissage et à la menuiserie fine. La ramure sert de fourrage et permet de joncher le sol des étables ou des écuries. Le sal ou sâla (Shorea robusta) est un grand arbre de l'Asie du Sud. On le trouve au sud de l'Himalaya, en Birmanie, au Bangladesh, en Inde et au Népal.
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