La parabole de l’enfant et du vieillard.
L’enfant dit au vieillard :
-« Tiens moi encore un peu ma main, papi ! Accroche la bien à la tienne, serre la très fort entre tes doigts comme les serres de l’aigle royal. Et j’irai vers toi au lieu de grimper au ciel. Chez toi le firmament est astre de lumière parce que tu sais maman me dit souvent fais un signe de la main à pépé il est la haut dans les cieux et il voit tout, tu sais … J’ai toujours à mon cou, le collier que tu m’avais offert, tu te souviens pépé ? Il appartenait à grand-maman, tu m’avais dit garde le précieusement, il n’est pas d’or, simple filin de crin mais orné de pierres de lune, elles te guideront sur le chemin de la vie, de ruche en simple abri jusqu’à son ultime rendez-vous. Tu disais aussi, oui mon petit on se rend tous au dernier bal de Morphée, valsant comme des colombes noctambules et sereines, mort fée de l’ivresse éternelle des anges.
Le bleu de mes yeux céruléens, les taches de son sur mon visage comme des guirlandes de Noël et toutes ces étoiles dans ma tête, dis tu les vois papi … »
Je tenais à rendre hommage à tous ces enfants malades privés des joies de l’enfance.
Je te remercie Zia Patt de par ton portrait de m’avoir tant inspirée.
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