La pompe du cœur.
Les immigrés du temps passant, glaneurs d’instants, la chine au clair de lune, la besace du soleil sur l’échine, sous l’égoïne du crépuscule cueillent le sourire de la Joconde. Dans leur cœur de novembre se réfugie la chaleur d’un cœur de blé, passante des jours sans pluie. Ces brocanteurs d’un carrousel où la vie mélodie de jeune louve happe le temps, causette dans le vent, la nudité du cœur parlotte sous l’auvent de leurs prunelles où délibèrent les lèvres de leur enfance. La main ouverte, filtrant entre leurs doigts les grains de sable et le salin de l’océan, un chemin de fer offert de leur paume donneuse, aiguilleuse des lignes de la main, petite calèche sans cocher des cicatrices du temps cochet.
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