L’ardoise du temps.
Les lèvres blanches
de l’abstinence
le cœur en paillasse,
en couché de l’ombre,
quelques miettes
d’aube éteinte,
blasphèment
une couche en carême.
Le pourpre et l’ambre,
résonance
à petit bruit d’amour,
de souffrance du premier jour,
ruissellent des gouttes d’étreintes abandonnées,
larmes douces de la hache,
cognée de bouche
sur lèvres fissurées.
Rature en filigrane
d’une âme ménopausée,
victorieux du grand large,
les sentiments damnent
l’enfance de bohème
au visage d’ange.
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