L’adage au traîneau …
J’entends ton souffle écho, petit fille j’ai le mal de toi … Ta tendresse et ma fatigue s’entremêlent, la charmille jouvencelle et l’hirondelle d’un vieux faubourg, la traîne du grand vent … Le rideau de Noël est tant de fois tombé, ma prunelle en veille épie nos parties de billes, des esclandres de marelle parvis au septième ciel, palet entre ciel et terre, palais de cendre. Le ciel cendré de toutes ces ivresses de vol d’oies sauvages, reposent dans la quiétude de ma main mes promesses collégiennes. Fillette, l’airelle et le jasmin blottis côté chagrin, nos pas ont bien vieilli … Crissent les petits cailloux blancs, terre de brume où vermeille s’endort la balade de nos lèvres, de nos mots apposés dieu, filets au firmament des guirlandes d’arpèges mes larmes de poulbot d’un quartier Latin. Mes guenilles d’enfance tremblantes sur le trottoir là-bas … Si loin l’humus de mes printemps. L’ouïe fragile pépiement de passereaux, un bruissement d’ailes le bout de tes doigts effleurant nos jours, la mésange et le moineau posés statue d’argile sur le vieux cerisier.
Mes doigts sur le clavier, sabrer mes nuits, sabler mes vers en assemblée … Champagne sabré Google fut bourgeois gentilhomme mais mon humble prose libertine n’est point gourgandine.
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