L’âge d’or dort à fleur de peau.
Langée d’un fil de firmament, sur ma couche abandonnée, au fil du temps je voulais apprivoiser la vie en progressif, ciseler l’émeraude du premier baiser. D’un regard peindre sur ta peau le hameau de mes yeux, un recueil ivre sur le rebord de mes lèvres, sans maux, sans un sanglot, soubresaut de mots sous ta peau, langage en braille de l’âme où se lange l’ange. Une larme s’emmaillote entre tes paupières, perle de nacre marbrée sur ton visage. Perlent esclaves mes battements de cœur, amourette blême sur ta joue, ma croix en bandoulière, une baïonnette sur ta bouche. Entremêlés entre tes doigts s’étiolent les pétales d’un cri de liberté, fleur bleue désabusée au creux de ta main. Mon cœur, modeleur en apesanteur, loin de l’eau de l’âme, vogue encore, loup de mer solitaire, affrontant le brouhaha des années, marguerite tremblante à la boutonnière d’un hier.
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