La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Latitude.

 

 

 

Du porche d’une cage ciselée de caprices, éprise d’incertitudes, je m’envole, barreaux cisaillés,  ma destinée, criée de colombes, sur des ailes blanches, voyageuse mendiante, abandonnée, je m’esquisse sans bruit, larme sans visage, fugitive sans rivage. Je pars en voyage à Paname ou à Cayenne, peu m’importe, des valises sous mes yeux. Gueuse d’un soir, tisseuse d'espoir, fond la chandelle du désespoir. L’âme vigne vierge se fane meurtrie, le cœur en sarcophage. Le temps d’un râle, d’un oubli feu, fournaise d’une mémoire et Abraham qui crie ! J’emprunte un morceau de terroir aux dieux, l’Olympe plafond de verre, un coin de ciel céruléen et valsent les  affres comédiennes de mes rimes, aphides d’espérance, où au fin fond de l’abîme respirent, gémissent et percutent les gâchettes, cernes de roulettes ruses, liberté …

 



16/12/2012
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