Le blé est mort.
Sous les courbatures du temps, elle retourne toujours à novembre, mois au majestueux ramage. Le sifflement des branches sous la loge infernale où découche l'été indien. Le mal de reins du temps des cerises, sous son chapeau de paille elle s'égrène, les seins nus, son corsage de caresses se désagrège. Elle veut que ça bouge dans son miroir, rimmel d'hier songeur de cils, valseuse de Vienne aux lèvres pourpres, un morceau de grand-voile rouler dans son mouchoir. Trois petits pas de danse, herbier des jours de grâce.
Un petit mot de l'auteure comme au bon vieux temps :
La matière grise ça se travaille…
Mais rouler le boulet ; quelle corvée !
A découvrir aussi
- En exclusivité, des extraits du blé est mûr …
- Je crois que je n'ai pas terminé ce bouquin !
- Juste un oubli ...
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres