Le cœur en bandoulière.
Sans cesse ballottée, le présent balancelle, dans ses yeux ont flotté tant d’épaves, souvenirs empruntés au passé. Passez gentes larmes emportées par le vent, le mistral d’un baisemain, de son baiser d’argent a bordé ses nuits d’une lune aguerrie. Tant la fièvre du levant se fait pouls apaisé, d’un drap blanc le temps a langé sa peine. D’une courte dentelle l’aube s’est habillée, enjolivée d’un rêve, souffle de grains de beauté, papillon de l’ivresse sur sa peau modelée.
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