Le laxisme d'une écriture aux abois ...
Aux mots, moi je ne leurs demande rien !
Ceux sont eux qui viennent me chercher …
Poète affranchi de l’éclat de mes nuits, quelle sombre rêverie attendrie par mon ennui vient frapper à la porte de l’oubli ? Réprimande puérile d’une exquise morphine, mort fine sans cri au dehors, l’esquisse d’un autre paysage où je viendrais dormir. Là, je rejoindrais mon éternelle, je ne verrais rien, je sentirais juste la caresse d’un bruissement d’ailes qui m’emmènerait auprès d’elle, mon edelweiss. Oh l’éternel, parfum d’éther ! Sur cet asphalte amer je reposerais enfin mon âme pour le prix d’une prière. Je suis un être de sucre et de sel ! Comment vaincre cet enfer ? N’accablez point l’écrivaine, elle n’est pas fautive de ne point avoir de veine, dans ses veines ne gesticule que de la peine. Cogne. Cogne … Cogne ! Comment éduquer l’angoisse, rythmer ses saccades, infernale cadence de plaies hiémales, ne se résorbe pas l’œdème intense d’une boulimie d’enfance. Ne râle pas ma reine ! Tu l’as trouvé ton sanctuaire, cette anorexique sanguinaire …
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres