Le petit train …
Un morceau de bohème,
petite chose
que l’on voudrait éclose,
ivre dentelle de la rose.
Ce quelque chose
mononucléose
de jouvencelle des champs,
d’un jouvenceau chantant.
Un petit penchant
quand reviennent les glaneurs
une torche au cœur,
l’ivresse des fleurs,
les champs de blés
et le temps,
la blondeur de l’aurore,
le couchant blet
marcheur au dehors
sans orgueil.
Valseuse dormeuse
ma main dans la tienne,
nos doigts torsadés,
les valses de Vienne
valsent meneuses,
des pas de danse
à quatre temps,
cette danse,
un, deux, trois,
une toile,
un, deux trois,
une aquarelle
un, deux, trois, quatre
et le temps entortillé,
farfadet,
un chevalet sans son peintre.
Quelques larmes de papier,
un rêve déshabillé,
petit trésor enfoui,
memory.
Remember,
un déshabillé de poème
forever
notre seuil.
Un souffle, une angine de poitrine, j’ai beau faire des pieds et des mains.
Rien ne vaut un quatrain.
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